Le blog de Renato

Jardin de glace

La veille la neige tombait à plein ciel mais graduellement les précipitations sont passé du format solide au format liquide. Un mélange de grésille, pluie et verglas tomba toute la soirée et une partie de la nuit. Au levé le lendemain le temps était nuageux et il y a même eu un peu de précipitations mais en fin d’avant-midi le ciel a commencé à se dégager et faire briller la glace accumulée sur les arbres. Il semblait en avoir peu chez nous mais je décide tout de même de me rendre dans le parc linéaire de la rivière Beauport pour observer la situation. Quelle idée géniale car à mon arrivée j’ai le souffle coupé par le paysage. Un vrai royaume de glace m’accueille et une fois que j’ai enfiler mes nouveaux crampons je parcours ce paysage de rêve. J’ai apporté trois kits photo pour ne rien manquer soit le téléobjectif pour les oiseaux que j’ai au cou, le paysage que j’ai sur le côté et la macro qui est dans le sac à dos avec mon cadeau de Noël, un petit trépied pour les poses basses. Mon téléobjectif semble en congé car c’est le grand angle qui surchauffe pour capter tout cette merveille. Pour tester le trépied je fais quelques longues poses et j’en suis bien heureux. Comme tout est glacé, je remarque aussi que les petites choses le sont aussi. Je décide donc de remplacer le téléobjectif par la macro et là ce fut incroyable. Des branches, fruits, cônes et chatons deviennent d’une beauté remarquable dans le viseur et c’est pourquoi j’ai produit une très longue série de photos car il y avait trop de beauté à partager.

Grand froid

Nous avons battu des records météo pour cette froide matinée de décembre. Bien emmitouflé, je me rends dans le parc linéaire de la rivière Beauport mais dans le secteur Chabanel celui situé le plus au sud. Une belle balade le long de la rivière Beauport avec pour final la magnifique chute des cascades. Le paysage est magnifique car une belle neige s’est déposée sur les arbres ce qui offre une allure coussinée. Grâce à ce froid je suis presque seul dans le parc que je parcours dans la plus grande quiétude. C’est presque du gaspillage d’être seul pour observer toute cette beauté mais j’en profite. À part le paysage, c’est très calme dans le parc et seulement quelques Merles d’Amériques donneront un peu d’action à mon téléobjectif mais mon grand-angle a chauffé un peu plus. Ce fut vraiment une belle ballade mais comme il me restait un peu de temps, je me rends au Domaine de Maizerets pour une petite visite. À mon arrivée j’entends un groupe de corneilles qui houspillent quelque chose. Je me rends sur place et découvre un magnifique Grand-duc. La photo est bien difficile car il est caché par un tas de branches mais le dos dégagé. Je m’installe du coté dégagé et patiente un peu. Le soleil arrive à la position idéale pour éclairer l’oiseau et à ce moment le gros hibou fait demi-tour pour se faire chauffer un peu la couenne. Là ma journée fut comblée et ce fut le temps d’aller me réchauffer à la maison.

Macro d’hiver

Ho que c’était froid en cet avant-midi de novembre. -17°c et je ne parle pas des bons vents qui fouettent mon visage et me font regretter mon col protecteur laisser à la maison. C’est très calme dans le parc linéaire de la rivière Beauport mais il y a toujours les sympathiques mésanges qui animent les lieux. J’ai décidé d’y aller en mode hybride photographique avec le télé pour les oiseaux et la macro dans le sac à dos pour des trouvailles. J’aurais dû inverser mon choix d’objectif car ce fut plus souvent la macro qui fut sollicitée. J’ai observé plusieurs champignons pour mon plaisir mais le clou de la journée fut la surprenante découverte d’une Coccinelle asiatique. C’est bien la dernière chose que je pensais trouver en cette journée. Trois beaux Jaseurs boréaux sont passé mais ils sont restés toujours à l’abri des petites branches. Les résultats photographiques furent moindres mais pas le plaisir de passer cette belle journée dans ce parc que j’aime tant.

Pas chaud pour les champis

J’attends que Galarneau se soit bien installé pour me rendre dans le parc linéaire de la rivière Beauport car la nuit fut particulièrement froide. À mon arrivée je constate que le vent est fortement présent et fouette la haute végétation. Heureusement c’est plutôt au sol que je découvre un maximum de beauté car la basse végétation est recouverte d’un magnifique frimas. C’est très joli à l’oeil nu mais dans le viseur c’est à couper le souffle car j’ai l’impression d’être dans un paradis diamantaire. Rapidement les nuages s’installent et couvrent les rayons que diffusait Galarneau. Je quitte le champ pour me rendre dans les sous-bois à la recherche de champignons car les conditions ne sont vraiment pas optimales pour trouver des insectes. Avec la végétation qui devient de plus en plus rare au sol, les champignons sont plus facilement observables. J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir encore une belle variété pour la saison. C’est surprenant comment je réussi à étirer ma saison macro avec de si belles choses.

Frimas et champis

Très froid ce matin-là mais le soleil doit être de la partie et c’est effectivement le cas lors de mon arrivée dans le parc linéaire de la rivière Beauport. Aucun insecte en vue dans le champ et la basse végétation a subi le gel nocturne. Avec la lumière rasante offerte par le soleil, cette basse végétation brille comme des diamants. Un beau frimas couvre certaines plantes et d’autres qui avaient reçu des goûtes d’eau étaient couvertes de perles de glace. Ce fut presque un pèlerinage car j’ai parcouru une bonne partie du champ à genou pour photographier cette beauté éphémère. En forêt ce ne fut pas mieux pour les insectes surtout que le couvert végétal au sol a presque disparu. Le sol est recouvert par les feuilles mortes mais sur les vielles souches et autres secteurs favorables les champignons sont plus visibles. Après les frimas, les champignons m’ont offert de bien belles prises surtout qu’il y avait plusieurs variétés à mettre en boite. Ce n’est pas croyable comment la macrophotographie peu nous surprendre en révélant des beautés qui restes souvent cachées à l’œil nue.