Le blog de Renato

Pas de punaise

Journée difficile. Peu être à cause du vent ou du manque d’humidité mais les petites bêtes ne sortaient pas. J’ai vraiment travaillé fort pour réussir ces quelques clichés mais même à ça, je n’ai pas croisé de punaise. Je vais me reprendre à la prochaine journée de beau temps.

 

Retour chez nous

Les travaux dans le secteur que j’aime du parc linéaire de la rivière Beauport sont presque complétés. Ce fut mon choix de destination ce matin mais le vent passablement fort a rendu la tâche bien difficile. Les sujets étaient difficiles à trouver et lorsque j’en trouvais un, ma patience fut mise à rude épreuve grâce aux bons soins de Éole. Malgré tout, le résultat est satisfaisant.

 

Secteur Chabanel

Mon secteur préféré du parc linéaire de la rivière Beauport est toujours en réparation. Je me suis donc rendu dans le secteur Chabanel soit le plus au sud. L’environnement est plus forestier et le type d’insectes diffère un peu car ce n’est pas les même plantes hôtes qui poussent d’un secteur à l’autre. J’ai fait de bien belles rencontres au fil de la randonné.

 

Le casse-croûte de l’araignée

Depuis deux jours et pour encore un bout de temps le parc linéaire de la rivière Beauport est difficilement accessible car il y a des travails majeurs pour reconstruire les chemins et escaliers. Je me suis rendu dans le secteur plus nordique du parc pour me trouver un site productif de remplacement mais rien à faire car le secteur sud possède beaucoup plus de types d’habitats pour un territoire plus restreint. J’ai quand même trouvé quelques sujets dignes d’intérêt dont un grand spectacle en format très minuscule. Dans une fougère balayée par les vents une araignée a paralysé une nymphe de coccinelle avec son venin. Elle lui a ensuite injecter un acide gastrique pour liquéfier l’intérieur de la proie car elle se nourrie seulement de liquide. J’ai eu la chance de photographier toute la scène mais pas sans difficultés car les rafales de vent projetaient la fougère dans tous les sens et en plus l’araignée était vraiment petite. Heureusement j’avais placé le plus grand de mes tubes allonges pour diminuer la distance entre l’objectif et le sujet ce qui donne un plus fort grossissement.

 

Triple déception mais plein de bonheur

Quelle journée venteuse et en plus les petites bêtes n’étaient pas beaucoup de sorties. J’ai travaillé fort pour les débusquer ce qui s’est soldé par plusieurs bonnes photos et trois déceptions. Pour débuter j’ai eu le bonheur de photographier une toute petite mouche de la pomme bien installée au bout d’un brin d’herbage. Entre deux brises, j’avais quelques instants pour faire la mise au point et prendre le cliché. Par la suite j’ai avancé de quelques mètres et j’ai découvert une petite araignée sauteuse. Une fois dans l’objectif je remarque qu’elle a une proie entre les pattes. C’est la fameuse mouche de la pomme ce qui fit ma première déception. Je m’installe le plus confortablement possible car je veux assister à la suite des choses avec l’araignée mais ce fut de courte durée car avec une grande vitesse, une fourmi est venue attaquer l’araignée et tout le petit monde a disparu ce qui fit ma deuxième déception. Je suis donc retourné dans la tale de rosiers sauvages et je découvre une belle araignée crabe. Le temps de me placer et elle me fait un petit défilé et elle s’installe dans le centre de la rose pour attendre une proie. Je me mets en mode attente pour assister à la scène. Les grands vents sont toujours présents et une bonne bourrasque vient balayer la roseraie et deux pétales sont fouettés sur le centre de la rose et fait fuir l’araignée. Ce fut ma dernière et troisième déception. Revenu à l’auto je fais un tour rapide des clichés faits et là c’est le bonheur et toutes les déceptions se sont évanouies. La macro est un monde plein de surprises.